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Juan SANCHO
Ténor
Avec une technique superlative, une expressivité qui a d’emblée impressionné les critiques et un timbre à la chaleur éminemment latine, Juan Sancho s’est imposé comme l’un des ténors les plus sollicités par les scènes lyriques internationales.
Né à Séville, il suit d'abord une formation de pianiste mais se passionne rapidement pour le chant, qu’il étudie notamment à Barcelone, auprès de Lambert Climent et Montserrat Figueras.
Il travaille très vite avec des chefs tels que Michel Corboz, William Christie, Gustav Leonhardt, Fabio Biondi, Jordi Savall, Diego Fasolis, Marc Minkowski, Andrea Marcon, Richard Egarr, Christian Curnyn, Ivor Bolton, George Petrou, Leonardo García Alarcón, Riccardo Minasi, Hervé Niquet, Jan Tomasz Adamus, Václav Luks, sans oublier le regretté Alan Curtis.
La carrière de Juan l'a conduit dans les plus grandes salles du monde. Un des meilleurs spécialistes actuels de Händel grâce à une virtuosité sans faille, il a par exemple interprété Lurcanio (Ariodante) à l'Opéra de Lausanne, Grimoaldo (Rodelinda) à l'English National Opera, au Teatro Real de Madrid et au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, Oronte (Alcina) au Bolchoï et à Lausanne, Bajazet (Tamerlano) à Madrid, Tempo (Il Trionfo del Tempo e del Disinganno) à Moscou, Sesto dans sa version pour ténor (Giulio Cesare) à Bâle et Madrid, le rôle-titre de Belshazzar à Göttingen sous la direction de Václav Luks, Emilio (Partenope) avec Ivor Bolton et Christopher Alden au Teatro Real.
Les autres géants de l’époque baroque trouvent en lui un interprète non moins remarquable. Citons Giustino (rôle de Vitaliano) de Vivaldi avec George Petrou à Drottningholm ou encore L'Incoronazione di Poppea (Arnalta/Lucano) de Monteverdi au Teatro Colón de Buenos Aires avec Jean-Christophe Spinosi. Il a également interprété la Passion selon Saint Matthieu de Bach avec Jordi Savall à l'Auditori de Barcelone, à la Chapelle royale de Versailles et à la Philharmonie de Paris.
Dans la musique plus tardive, Juan Sancho explore avec maestria le répertoire du bel canto, plus particulièrement Rossini : il a ainsi incarné Albazar (Il Turco in Italia) au Festival d'Aix-en-Provence sous la direction de Marc Minkowski (retransmis par ARTE) et à l'Opéra de Dijon avec Antonello Allemandi ; Lindoro (L'Italiana in Algeri) dirigé par Jean-Christophe Spinosi ; Almaviva (Il Barbiere di Siviglia) à Darmstadt. Signalons aussi un Gala Rossini dirigé par Sebastiano Rolli pour le Megaron d’Athènes.
Durant la saison 2022/2023, Juan Sancho a reçu un accueil enthousiaste dans le rôle de Nearco dans Achille in Sciro de Corselli dans la mise en scène de Mariame Clément dirigée par Ivor Bolton au Teatro Real de Madrid. Surtout, il a endossé le rôle-titre d'Orphée et Eurydice de Gluck (la très redoutable version de 1774 pour la haute-contre Joseph Legros) au Theater Biel Solothurn. Il a terminé cette saison à Potsdam en juin sous la direction d’Alessandro de Marchi pour la création de L'Idalma (rôle de Celindo) de Pasquani, mis en scène par Alessandra Premoli.
Les projets de la saison 2023/2024 confirment ce statut éminent : vaste tournée dans Il Ritorno d’Ulisse de Monteverdi avec Emiliano Gonzalez Toro et I Gemelli (Toulouse, Bruxelles, Barcelone, Madrid, Barcelone, etc) ; Requiem de Mozart avec la Cappella Cracoviensis puis Messe du Couronnement du même compositeur dirigée par Julio García Vico ; The Messiah de Händel à Barcelone et Madrid ; L’Incoronazione di Poppea à l’Opéra Royal de Versailles ; Oronte dans Alcina de Händel avec Andrea Marcon (Lotte De Beer à la mise en scène) au Teatro de la Maestranza de Séville, sans oublier une audacieuse production Sarrasine à Göttingen, un pasticcio moderne basé sur la nouvelle d’Honoré de Balzac avec la musique de Händel.
Sa vaste discographie comprend Artaserse de Leonardo Vinci (CD et DVD Erato) ou encore La Virtù dei strali d'Amore de Cavalli avec Fabio Biondi (Naxos). Pour Decca, Juan a enregistré Catone in Utica de Leonardo Vinci (rôle-titre), Germanico in Germania de Porpora, Adriano in Siria de Pergolesi, Siroe re di Persia de Hasse, Arminio et Alessandro de Händel. Il a publié deux CD consacrés à Händel : l'album solo Seven Deadly Sins (Enchiriadis) et Human Love, Love Divine aux côtés de Nuria Rial (Deutsche Harmonia Mundi). Le label Gemelli Factory a publié son dernier disque intitulé Love Songs, dédié au répertoire du Siècle d‘or espagnol.
Né à Séville, il suit d'abord une formation de pianiste mais se passionne rapidement pour le chant, qu’il étudie notamment à Barcelone, auprès de Lambert Climent et Montserrat Figueras.
Il travaille très vite avec des chefs tels que Michel Corboz, William Christie, Gustav Leonhardt, Fabio Biondi, Jordi Savall, Diego Fasolis, Marc Minkowski, Andrea Marcon, Richard Egarr, Christian Curnyn, Ivor Bolton, George Petrou, Leonardo García Alarcón, Riccardo Minasi, Hervé Niquet, Jan Tomasz Adamus, Václav Luks, sans oublier le regretté Alan Curtis.
La carrière de Juan l'a conduit dans les plus grandes salles du monde. Un des meilleurs spécialistes actuels de Händel grâce à une virtuosité sans faille, il a par exemple interprété Lurcanio (Ariodante) à l'Opéra de Lausanne, Grimoaldo (Rodelinda) à l'English National Opera, au Teatro Real de Madrid et au Théâtre des Champs-Élysées à Paris, Oronte (Alcina) au Bolchoï et à Lausanne, Bajazet (Tamerlano) à Madrid, Tempo (Il Trionfo del Tempo e del Disinganno) à Moscou, Sesto dans sa version pour ténor (Giulio Cesare) à Bâle et Madrid, le rôle-titre de Belshazzar à Göttingen sous la direction de Václav Luks, Emilio (Partenope) avec Ivor Bolton et Christopher Alden au Teatro Real.
Les autres géants de l’époque baroque trouvent en lui un interprète non moins remarquable. Citons Giustino (rôle de Vitaliano) de Vivaldi avec George Petrou à Drottningholm ou encore L'Incoronazione di Poppea (Arnalta/Lucano) de Monteverdi au Teatro Colón de Buenos Aires avec Jean-Christophe Spinosi. Il a également interprété la Passion selon Saint Matthieu de Bach avec Jordi Savall à l'Auditori de Barcelone, à la Chapelle royale de Versailles et à la Philharmonie de Paris.
Dans la musique plus tardive, Juan Sancho explore avec maestria le répertoire du bel canto, plus particulièrement Rossini : il a ainsi incarné Albazar (Il Turco in Italia) au Festival d'Aix-en-Provence sous la direction de Marc Minkowski (retransmis par ARTE) et à l'Opéra de Dijon avec Antonello Allemandi ; Lindoro (L'Italiana in Algeri) dirigé par Jean-Christophe Spinosi ; Almaviva (Il Barbiere di Siviglia) à Darmstadt. Signalons aussi un Gala Rossini dirigé par Sebastiano Rolli pour le Megaron d’Athènes.
Durant la saison 2022/2023, Juan Sancho a reçu un accueil enthousiaste dans le rôle de Nearco dans Achille in Sciro de Corselli dans la mise en scène de Mariame Clément dirigée par Ivor Bolton au Teatro Real de Madrid. Surtout, il a endossé le rôle-titre d'Orphée et Eurydice de Gluck (la très redoutable version de 1774 pour la haute-contre Joseph Legros) au Theater Biel Solothurn. Il a terminé cette saison à Potsdam en juin sous la direction d’Alessandro de Marchi pour la création de L'Idalma (rôle de Celindo) de Pasquani, mis en scène par Alessandra Premoli.
Les projets de la saison 2023/2024 confirment ce statut éminent : vaste tournée dans Il Ritorno d’Ulisse de Monteverdi avec Emiliano Gonzalez Toro et I Gemelli (Toulouse, Bruxelles, Barcelone, Madrid, Barcelone, etc) ; Requiem de Mozart avec la Cappella Cracoviensis puis Messe du Couronnement du même compositeur dirigée par Julio García Vico ; The Messiah de Händel à Barcelone et Madrid ; L’Incoronazione di Poppea à l’Opéra Royal de Versailles ; Oronte dans Alcina de Händel avec Andrea Marcon (Lotte De Beer à la mise en scène) au Teatro de la Maestranza de Séville, sans oublier une audacieuse production Sarrasine à Göttingen, un pasticcio moderne basé sur la nouvelle d’Honoré de Balzac avec la musique de Händel.
Sa vaste discographie comprend Artaserse de Leonardo Vinci (CD et DVD Erato) ou encore La Virtù dei strali d'Amore de Cavalli avec Fabio Biondi (Naxos). Pour Decca, Juan a enregistré Catone in Utica de Leonardo Vinci (rôle-titre), Germanico in Germania de Porpora, Adriano in Siria de Pergolesi, Siroe re di Persia de Hasse, Arminio et Alessandro de Händel. Il a publié deux CD consacrés à Händel : l'album solo Seven Deadly Sins (Enchiriadis) et Human Love, Love Divine aux côtés de Nuria Rial (Deutsche Harmonia Mundi). Le label Gemelli Factory a publié son dernier disque intitulé Love Songs, dédié au répertoire du Siècle d‘or espagnol.
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Virginie GOUET virginie@concertsparisiens.fr +331 48 24 16 97 +336 64 85 09 00 |
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