
Management general
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Johanne MARCDARGENT johanne@concertsparisiens.fr +33 (0)1 48 24 16 97 +33 (0)7 50 46 59 93 |
SARABANDE SOUFIE
Keyvan Chemirani

ENSEMBLE THE MODAL EXPERIENCE
Keyvan Chemirani : Zarb, Daf, Santour, Direction Artistique
Aida Nosrat : Chant persan
Thomas Dunford : Archiluth
Violaine Cochard : Clavecin
Sokratis Sinopoulos : Lyra
Bijan Chemirani : Zarb, Daf, Lafta, Saz
Rana Gorgani : Danse soufie
Conseil artistique sur les poèmes : Nahal Tajaddod
Note d'intention - Keyvan CHEMIRANI
Au coeur de ce spectacle, les vers enflammés de Jalal al-Din Rumi, poète soufi du XIIIe siècle, rencontrent les écrits engagés de Forough Farrokhzad, figure majeure de la poésie iranienne contemporaine. Deux sensibilités, deux époques, mais une même célébration du désir, de l’amour et de la transcendance.
Puiser dans la poésie d’un des plus grands poètes soufis persans est une source d’inspiration magnifique, aussi bien sur le fond, véritable ode à la liberté et à l’amour, que sur la forme : à l’immense richesse métrique. Mettre la poésie des grands maîtres en perspective avec la grande poétesse persane contemporaine Forough nous donne l’occasion d’appréhender la profondeur et la force de la culture persane aujourd’hui. Et de découvrir l’extraordinaire travail prosodique auquel étaient attachés les poètes mystiques du 12éme et 13éme siècles.
Des mes premières rencontres avec le monde de la musique baroque j’ai été stupéfait de découvrir les liens et affinités qui existaient avec le monde de la modalité savante orientale. La chaleur des timbres, la douceur des instruments, le raffinement de l’ornementation orientale qui répond aux diminutions des instruments baroques.
Aussi, les techniques instrumentales pour être au plus près de la voix des chanteurs. Le travail sur les affects aussi, avec la possibilité d’exprimer tous les sentiments, toutes les émotions. Pour Sarabande Soufie, je voudrais dans le prolongement de mon travail en trio « Jasmin Toccata » (avec Jean Rondeau et Thomas Dunford) continuer à écrire une musique qui tisse des liens entre ces deux mondes, en utilisant les codes de la musique savante de l’Orient - l’utilisations des modes orientaux et l’extraordinaire richesse des rythmes de l’Inde et de la Perse, en l’ouvrant sur un instrumentarium occidental et la richesse harmonique de la musique baroque, et en laissant aussi de la place pour l’improvisation dans les cycles mélodico-rythmiques.
Il m’a semblé important d’y associer la danse du samâ, cette « méditation en mouvement » comme nous dit la merveilleuse Rana Gorgani. Dans le samâ, danse des derviches tourneurs créé par Rumi et son fils, le danseur, en tournant sur lui-même, entre en transe et atteint un nouvel état de conscience.
Puisse la sarabande des soufis nous conduire au recueillement, au rêve, à l’ivresse et la joie !
Pour mettre en œuvre ce nouveau projet, je m’appuie autant sur la personnalité des musiciens que sur le choix des instruments.
J’ai véritablement découvert Aida Nosrat, dans le rôle de Négar (opéra conte-musical) où sa voix chaude et timbrée, formidable dans les mélismes orientaux, et d’une grande expressivité, m’a particulièrement ému. J’ai rencontré Rana Gorgani lors d’un projet autour du Schéhérazade de Rimski Korsakov et sa danse habitée, épurée et vertigineuse m’a aussi beaucoup touché.
Autour d’elles j’ai réuni des musiciens fantastiques rompus aux expériences transversales.
Keyvan Chemirani : Zarb, Daf, Santour, Direction Artistique
Aida Nosrat : Chant persan
Thomas Dunford : Archiluth
Violaine Cochard : Clavecin
Sokratis Sinopoulos : Lyra
Bijan Chemirani : Zarb, Daf, Lafta, Saz
Rana Gorgani : Danse soufie
Conseil artistique sur les poèmes : Nahal Tajaddod
Note d'intention - Keyvan CHEMIRANI
Au coeur de ce spectacle, les vers enflammés de Jalal al-Din Rumi, poète soufi du XIIIe siècle, rencontrent les écrits engagés de Forough Farrokhzad, figure majeure de la poésie iranienne contemporaine. Deux sensibilités, deux époques, mais une même célébration du désir, de l’amour et de la transcendance.
Puiser dans la poésie d’un des plus grands poètes soufis persans est une source d’inspiration magnifique, aussi bien sur le fond, véritable ode à la liberté et à l’amour, que sur la forme : à l’immense richesse métrique. Mettre la poésie des grands maîtres en perspective avec la grande poétesse persane contemporaine Forough nous donne l’occasion d’appréhender la profondeur et la force de la culture persane aujourd’hui. Et de découvrir l’extraordinaire travail prosodique auquel étaient attachés les poètes mystiques du 12éme et 13éme siècles.
Des mes premières rencontres avec le monde de la musique baroque j’ai été stupéfait de découvrir les liens et affinités qui existaient avec le monde de la modalité savante orientale. La chaleur des timbres, la douceur des instruments, le raffinement de l’ornementation orientale qui répond aux diminutions des instruments baroques.
Aussi, les techniques instrumentales pour être au plus près de la voix des chanteurs. Le travail sur les affects aussi, avec la possibilité d’exprimer tous les sentiments, toutes les émotions. Pour Sarabande Soufie, je voudrais dans le prolongement de mon travail en trio « Jasmin Toccata » (avec Jean Rondeau et Thomas Dunford) continuer à écrire une musique qui tisse des liens entre ces deux mondes, en utilisant les codes de la musique savante de l’Orient - l’utilisations des modes orientaux et l’extraordinaire richesse des rythmes de l’Inde et de la Perse, en l’ouvrant sur un instrumentarium occidental et la richesse harmonique de la musique baroque, et en laissant aussi de la place pour l’improvisation dans les cycles mélodico-rythmiques.
Il m’a semblé important d’y associer la danse du samâ, cette « méditation en mouvement » comme nous dit la merveilleuse Rana Gorgani. Dans le samâ, danse des derviches tourneurs créé par Rumi et son fils, le danseur, en tournant sur lui-même, entre en transe et atteint un nouvel état de conscience.
Puisse la sarabande des soufis nous conduire au recueillement, au rêve, à l’ivresse et la joie !
Pour mettre en œuvre ce nouveau projet, je m’appuie autant sur la personnalité des musiciens que sur le choix des instruments.
J’ai véritablement découvert Aida Nosrat, dans le rôle de Négar (opéra conte-musical) où sa voix chaude et timbrée, formidable dans les mélismes orientaux, et d’une grande expressivité, m’a particulièrement ému. J’ai rencontré Rana Gorgani lors d’un projet autour du Schéhérazade de Rimski Korsakov et sa danse habitée, épurée et vertigineuse m’a aussi beaucoup touché.
Autour d’elles j’ai réuni des musiciens fantastiques rompus aux expériences transversales.
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